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La Chute de la Maison Freud
Jacques Bénesteau
Jacques Bénesteau fut ensei-
Formation en Psychomotricité,Faculté de Médecine Toulouse-Rangueil). Psychologue spécialisé La retraite des Soldats de
l’Armée du Phallus
Nuremberg, l’Association Psychanalytique Internationale (IPA) est la seule source fia- ble sur le recensement des psychanalystes.
En janvier 2010, l’IPA localisait ses 12 000 Amérique latine)2. Mais l’immense majorité de la population humaine n’est pas concer- née par le freudisme, dans 160 nations. Le d’une désinformation séculaire, pays asiatiques, ce qui n’est quand même pas rien, ont toujours ignoré le psychana- lisme. On ne trouve aucune organisation et d’Histoire de la médecine, il fut élu aucun pays de la péninsule arabique, ni du Proche Orient, à l’exception d’Israël (188 membres IPA en 2010). Il n’en existe aucun en Russie ni dans les anciens pays satel- lites de l’URSS, baltes et d’Europe centrale ou d’Orient. On fera exception de laPologne, de la Tchéquie, de la Serbie et dela Hongrie, et, en Orient, de l’Inde et du 1 « Le siècle de la psychanalyse s’acheva avant ledébut du 21e siècle… La psychanalyse était vraimentmorte. Évidemment, presque tout le monde le savait. »Todd Dufresne, Los Angeles Times, 18 Feb 2004. Cf.
Dufresne (T.) Killing Freud; Twentieth-CenturyCulture and the Death of Psychoanalysis. ContinuumBooks, 2003.
2 Les valeurs sont extraites du site officiel de l’IPA :http://ipa-api.org/Public/Le total de 12.000 psychanalystes dans le monde doitêtre relativisé, car on dénombre 35.000 psychologuesen France, et 150.000 psychologues dans l’AmericanPsychological Association… Science et pseudo-sciences, hors-série Psychanalyse, Décembre 2010
Japon, mais les chiffres (une trentaine de membres IPA chacun depuis 1985)traduisent une régression réelle au regard des évidences démographiques.
Les registres officiels de l’IPA comptaient 307 membres en 1931, 762 en1952, 5000 en 1979, 6210 en 1985, 7000 en 1987, 8253 en 1992, 10 111 en2000, 11 567 en 2007, puis 12 000 en janvier 2010. On peut y voir une pro-gression, illusoire. Car, depuis le début du 21e siècle, on assiste à une éro-sion des adhésions, estimée à 1 % l’an. Et la démographie des psychana-lystes présente un tassement, sinon une régression au regard de la forteaugmentation des populations sur le globe depuis cinquante ans. AuxÉtats-Unis par exemple, où même au faîte de sa gloire le freudisme n’ajamais intéressé plus de 10 % des effectifs des psychiatres, on dénombrait2100 adhérents IPA en 1985, puis 2947 en 1992, mais seulement 2550 enjanvier 2010. Dans une Argentine soi-disant très freudienne, le recul estlancé : 592 adhérents IPA en 1985, 1005 en 1992, mais 932 en 2010. ÀBuenos Aires, la proportion d’analyses standard a chuté de 70 % à 54 %entre 2000 et 2005, et « la psychanalyse devient un anachronisme voire unecuriosité historique. »3 La situation de la France est singulière. Avec ses 926 affiliés IPA en 2010,elle arrive en seconde place en Europe, derrière l’Allemagne (1230 mem-bres), et loin des États-Unis. Mais on l’affirme première patrie freudienneau monde. La raison est bien simple : il faut ajouter, aux freudiens IPAorthodoxes, ceux qui se réclament du lacanisme (qu’on ne sait pas dénom-brer et qui s’efforcent d’échapper à tout contrôle), et surtout les cohortes depsychanalystes autoproclamés (car n’importe qui peut s’affirmer psychana-lyste, sans aucune formation ni titre universitaire, alors que le petit bou-langer doit présenter son diplôme).4 Désaffection, scléroses et sénescences
institutionnelles

L’expansion du mouvement psychanalytique fut certes impérieuse maiséphémère, et nous assistons à son impitoyable déclin au début du 3e mil-lénaire. L’effondrement du freudisme commença gentiment il y a qua-rante ans, d’abord là où la doctrine s’était implantée avec vélocité et sansrésistance.
Bertram Brown, ex-directeur du National Institute of Mental Health(NIMH), nota qu’il était inimaginable dans les années 1945-1955 de nom-mer un responsable d’un département de psychiatrie aux États-Unis qui nefût pas psychanalyste. En 1955, les 14 programmes de formation des psy-chiatres s’inspiraient tous des doctrines freudiennes, et sur les 89 départe-ments de psychiatrie dénombrés en 1962, 52 étaient dirigés par des freu-diens.5 En Amérique du Nord, dans les années 1960, être psychanalyste 3 Courrier International, n° 819, 13-19 juillet 2006 (page 35.)4 À la fin du 20e siècle, on comptait au moins 5000 psychanalystes autoproclamés en France.
La protection du titre de psychothérapeute ne changera pas la situation (www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1398).
Science et pseudo-sciences, hors-série Psychanalyse, Décembre 2010
était une condition exigée pour assurerdes responsabilités au sein de la psy-chiatrie universitaire et dans lesmilieux hospitaliers. Mais au début desannées 1990, le freudisme devint unobstacle rédhibitoire à ces fonctions.6 À la fin du 20e siècle, dans les départe-ments de psychiatrie de Grande-Bretagne, des États-Unis, d’Australie,du Canada anglophone et francophone,des pays scandinaves, de Suisse ou deBelgique, les freudiens autrefois domi-nants étaient en voie de disparaître,partaient à la retraite ou devenaientminoritaires.7 Leurs contrats d’ensei-gnement n’étaient plus renouvelés.
Dans les années 1950, un tiers des diplômés de Harvard s’allongeaient surle divan, parce que c’était la mode, même quand leurs disciplines n’avaientaucun rapport avec la psychopathologie (hormis les raisons personnelles).
Mais au début du 21e siècle, il n’en restait plus un seul, sauf dans lesdépartements de littérature, pour s’étendre sur le sofa. Certes, les mythesfreudiens imprégnaient encore un peu la culture américaine, le cerveaumalléable des journalistes et les disciplines herméneutiques ou artis-tiques. Cependant, dans les départements universitaires de psychiatrie etde psychologie, de formation des thérapeutes et des cliniciens, et dans lespublications savantes, le freudisme était traité comme une momie dessé-chée (« desiccated and dead »).8 En 2007, l’American PsychoanalyticAssociation s’émut d’une « crise existentielle », et diligenta une expertisedes enseignements dans 150 des institutions publiques et privées les plusprestigieuses de la nation. Il s’avéra que, sur les 1175 cours mentionnantencore la psychanalyse (dont 40 à Harvard), plus de 86 % étaient offerts endehors des départements consacrés à la psychologie, et qu’aucun n’étaitplus inscrit au programme des écoles de médecine.9 5 B.S. Brown, American Journal of Psychiatry, 05-1976 (133 n° 5 : 489-495). Le NIMH, orga-nisme d’État, fut fondé en 1946 pour promouvoir l’information et le financement de larecherche sur les maladies mentales, leurs origines et leurs traitements. (Cf.
www.nimh.nih.gov/) Son premier directeur, Robert Felix, était un freudien prosélyte. LeNIMH ne valorise plus cette orientation depuis l’arrivée des neurosciences, de la biochimie,de l’épidémiologie, de la génomique, et de leurs résultats.
6 Paul Roazen, American Journal of Psychiatry, 05-1994.
7 Joel Paris : The Fall of an Icon, Psychoanalysis and academic Psychiatry. 2005, Universityof Toronto Press.
8 Patricia Cohen : « Freud Is Widely Taught at Universities, Except in the PsychologyDepartment ». The New York Times, November 25, 2007. Matthew Reisz : « Off the couch, backon its feet ». Times Higher Education Supplement, 12 June 2008.
9 P. Cohen (op.cit.). Cf. aussi Alan A. Stone : « Where will psychoanalysis survive ? » HarvardMagazine, jan-feb. 1997 : 34-39. L’enquête devait paraître en juin 2008 dans Journal of theAmerican Psychoanalytic Association.
Science et pseudo-sciences, hors-série Psychanalyse, Décembre 2010
Il y a un tiers de siècle, une enquête officielle du NIMH avait montré quel’analyse n’était plus préconisée aux États-Unis que pour 2 % des malades,et que les spécialistes formés à la psychanalyse étaient passés, entre 1945et 1975, de un sur sept à un sur vingt. Le nombre des patients suivis parla Clinique psychanalytique de l’Université de Columbia, représentativedu meilleur en la matière aux USA, était passé de 803 en 1964, à 500 en1967, puis à 162 en 1971, soit une chute de 80 % des effectifs en sept ans.
Et, corrélativement, dix fois moins de candidats se présentaient à la forma-tion analytique dans cette institution.10 En 1984-85, le fameux Institut Psychanalytique de New York ne recevaitplus que 15 candidats à la formation didactique.11 Et aucun enseignementne fut assuré à l’Institut Psychanalytique de Chicago en 1999-2000, caraucun étudiant ne s’était présenté.12 Selon les chiffres de l’AmericanPsychoanalytic Association (APA), il ne restait en 2003 que 5000 patientsen « cure », soit seulement deux clients par membre officiel de l’APA. Cesvaleurs régressaient, d’autant que l’âge moyen des analystes augmentait :62 ans pour l’APA en 2003. Et la Société Britannique de Psychanalysedévoilait des signes semblables de sénescence : début 2004, l’âge moyen deses 500 membres était de 65 ans.13 En 1999, à la Société Psychanalytiquede Montréal, la moyenne de « cures » par membre était de deux !14 Des cen-tres de « consultation psychanalytique » des hôpitaux canadiens durent fer-mer tour à tour, et aux États-Unis des « cliniques » psychanalytiques célè-bres (Chesnut Lodge, Menninger clinic) ont déposé le bilan, l’une aprèsl’autre, à cause de scandales, de poursuites judiciaires et de banque-routes.15 C’est la faillite et tout le monde le savait.
La candidature à la formation dans les instituts psychanalytiques les plusprestigieux s’effondrait, carte après carte à la fin du 20e siècle. Leurs élitesvieillissantes furent obligées de regretter que les esprits les plus brillantsdes jeunes générations se dirigent de plus en plus vers les neurosciences,la neuropsychologie, ou les traitements éclectiques contrôlés à la pointe desprogrès, où les freudiens n’eurent aucune place.16 En France, le freudienJean-Bertrand Pontalis remarquait que la psychanalyse « n’intéresserabientôt plus qu’une frange de plus en plus restreinte de la population. N’y 10 Max Scharnberg : The Non-Authentic Nature of Freud’s Observations. 1993 (vol. 1) : 131-132. Acta Universitatis Upsaliensis, Uppsala.
11 L. C. Fernández, « Transfert de croyance. Note sur l’inoculation psychanalytique »[www.psychiatrie-und-ethik.de].
12 Paris, the Fall of an Icon (op.cit., p. 54).
13 D.D. Guttenplan : « Calling All Ids : Freudians at War ». New York Times, May 29, 2004.
Cf. aussi : The Economist, Apr 1st 2004.
14 Fernández, Transfert de croyance. (op.cit.). Le minimum vital est de 8 patients parsemaine, sinon le psychanalyste doit laisser la clé sous la porte, à moins d’augmenter sévère-ment ses tarifs et d’escroquer la clientèle.
15 J. Paris, the Fall of an Icon (op.cit.) p. 11. Cf. aussi : J. Bénesteau : Mensonges freudiens…(Mardaga, 2002, chap.13) & Edward Dolnick : Madness on the Couch : Blaming the Victim inthe Heyday of Psychoanalysis. 1998, Simon & Schuster.
16 « The British Association for Behavioural and Cognitive Psychotherapies, has grown from200 members in 1972 to 5500 today ». The Economist, 1er avril 2004.
Science et pseudo-sciences, hors-série Psychanalyse, Décembre 2010
aura-t-il plus que des psychanalystes sur les divans des psychanalystes ? »17Et Edward Shorter, historien de la psychiatrie, pouvait affirmer en 1996que les idées freudiennes étaient « en train de disparaître comme les der-nières neiges de l’hiver ».18 Quelles sont les raisons de la décadence ?
On aura d’abord fini par admettre que tous les cas cliniques de SigmundFreud furent des échecs de la psychanalyse : il n’a guéri aucun malade,et pas un seul n’a été amélioré par sa « méthode ». Des Études sur l’hys-térie de 1893-95 jusqu’aux analystes modernes, les démonstrationsnavrantes de l’inefficacité de la technique ont été amplement répétéespar des expertises à grande échelle, dans le traitement de troubles quela psychanalyse assure soigner mieux que les 400 autres psychothéra-pies. Qu’on ait souvent tenté de dissimuler les évidences par la désinfor-mation ou le retrait des publications officielles n’aura rien changé.19 Enun siècle de freudisme aucun travail n’a pu apporter une preuve du rôled’un conflit sexuel « refoulé » dans l’enfance et susceptible de rendrecompte d’une morbidité rencontrée ensuite dans le reste de l’existence.
Aucune étude ne permet d’accepter les prétentions de la psychanalyse àrendre compte du développement normal ou pathologique. L’examen ter-minal minutieux des travaux scientifiques réalisés en 60 ans pouvaits’achever ainsi : « alors que le siècle s’achève, un siècle que certains ontnommé “le siècle de Freud”, l’évidence autorise les verdicts suivants.
L’efficacité de la thérapie de Freud a-t-elle été établie ? Non. Quelle partde sa théorie a-t-elle été confirmée ? Pratiquement aucune. Ces verdictssont probablement les derniers. »20 17 Le Monde, vendredi 8 janvier 1999.
18 Shorter (E.) 1996. History of Psychiatry : From the Era of the Asylum to the Age of Prozac.
New York, John Wiley.
19 Cf. J. Bénesteau : Mensonges freudiens (op.cit, chap.13). Le rapport de l’Inserm (2004),méta-analyse de 1000 études sur les psychothérapies, qui confirme l’inefficacité de la psycha-nalyse, a été écarté par un ministre sous la pression. Mais il reste accessible en totalité ou enrésumé : http://psydoc-fr.broca.inserm.fr/Recherche/ExpertiseCollective/synthese %20psycho-therapie.pdf Science et pseudo-sciences, hors-série Psychanalyse, Décembre 2010
Ensuite, ce fut l’explosion des neurosciences, de la neuropsychologie, de labiochimie, de la génétique développementale, de la génomique. Et l’arrivéedu nouveau paradigme médical (evidence based medicine) continua de rui-ner l’édifice. La psychiatrie, la psychologie clinique, et toute la médecine sefondent aujourd’hui sur l’accumulation des preuves et la recherche quan-titative. Les études contiennent désormais autant de faits contrôlés concer-nant les diagnostics, les étiologies, les traitements que n’importe quellesautres branches de la science. L’argumentation par la preuve s’est substi-tuée à l’affirmation d’une opinion.21 Alors que d’autres approches obéissentà ces standards, les psychanalystes s’y soustraient, avec colère. Les progrèsse font donc sans eux. On ne doit pas négliger non plus les impératifs économiques et la dure loidu portefeuille. La santé n’a pas de prix, certes, mais elle a un coût, pourla société, les assurances, et les patients. Puisque la psychanalyse peutdurer des années, voire des décennies, sans garantie d’effets et d’inno-cuité, alors on finit par juger préférable de préconiser des soins plus brefset plus efficaces. Une autre raison est interne. « Le pire ennemi de la psychanalyse, le seulcapable de la mettre à mal, il faut le chercher dans la maison de la psy-chanalyse. »22 En effet ! Dès les origines, la communauté psychanalytiques’est efforcée de protéger ses dogmes plutôt que de contribuer à leur véri-fication. Figée dans les errances du 19e siècle, elle n’a participé à aucunprogrès des connaissances scientifiques du 20e siècle, qu’elle a ignoréesou récusées. Il découle de son attitude hermétique et dédaigneuse, miso-néiste et stérile, un désintérêt croissant des milieux cultivés à l’égard dufreudisme tout entier.23 Les dogmes freudiens ne sont plus représentésdans les congrès scientifiques, ni dans les études, ni dans les centaines depériodiques spécialisés, qui consacrent par leur silence l’implosion et ladéréliction du psychanalisme. Et depuis un quart de siècle, on peut ensei-gner dans les universités la psychologie moderne en ignorant tout dufreudisme, sauf pour éveiller les mémoires des jeunes générations sur leserreurs du passé.
Peter Fonagy, un des plus hauts responsables de la psychanalyse anglaise,prévoit, dès lors, une inévitable disparition de la psychanalyse, qui occupeun espace intellectuel de plus en plus restreint : 20 Dernières lignes de : Erwin (E.) 1996. A final Accounting. Philosophical and empiricalIssues in Freudian Psychology. Bradford Book, the MIT Press.
21 British Journal of Psychiatry n’accorde plus de place aux cas des psychanalystes. Wolpert& Fonagy : « There is no place for the psychoanalytic case report in The British Journal ofPsychiatry ». The British Journal of Psychiatry (2009), 195, 483–487. « As evidence-basedmental health and the randomised controlled trial come to dominate the content of major psy-chiatric journals, the status and clinical utility of single case reports have been increasinglyquestioned. Arguably, owing to their subjective, anecdotal nature and unsuitability for rigor-ous scientific testing, this is particularly true of psychoanalytic case studies. » (p. 483)22 Pierre Fédida, cité dans Les Temps Modernes, avril-mai-juin 2004, n° 627, page 255.
23 D. Westen : « The Scientific Legacy of Sigmund Freud : Toward a PsychodynamicallyInformed Psychological Science. » Psychological Bulletin, 1998 (vol.124), n° 3 : 333-371.
Science et pseudo-sciences, hors-série Psychanalyse, Décembre 2010
Freud n’est plus au programme
des études de psychologie
Dessin de Paul Hoppe illustrant unarticle du New-York Times (25novembre 2007). Le quotidien amé-ricain rendait compte, sous le titrede « Freud est largement enseignéà l’université, sauf dans les dépar-tements de psychologie », d’uneétude à paraître dans le Journal ofthe American PsychoanalyticAssociation (JAPA). Au terme de cette étude, il appa-raît que si la psychanalyse estbien présente en littérature, aucinéma, en histoire, elle n’est plusenseignée, aux USA, que trèsmarginalement dans les cursus depsychologie, et ne l’est plus dutout en médecine. « Nous étions curieux d’explorer selon quelle fréquence l’article moyen del’International Journal of Psychoanalysis et du Journal de l’AssociationPsychanalytique Américaine étaient cités dans d’autres journaux majeurs(médicaux ou non-médicaux). D’un bout à l’autre, les nombres de citationssont en déclin, même en prenant en compte la tendance pour les articles lesplus récents d’être cités moins fréquemment à travers l’index de citations enentier. Cela signifie que l’impact scientifique de la psychanalyse sur lesautres disciplines est peut-être sur le déclin. […] nous ne tenons plus suffi-samment compte des publications des autres pour vouloir les référer dansnos publications. Nous ne sommes plus en train d’accumuler de la connais-sance, mais plutôt (pour exagérer quelque peu ce point) nous développons ladiscipline dans nos propres directions, qui s’appuient sans aucun doute surles classiques, mais de façon de plus en plus large et croissante, en ignorantles contributions contemporaines. […] Sauf exceptions, les psychanalystesdepuis Freud n’ont jamais reconnu la pertinence de la neurobiologie pourles idées psychanalytiques. […] Le progrès en psychologie a été largementignoré des psychanalystes […] Dans la même période où la révolution com-mençait dans les sciences du cerveau, la psychologie a entrepris une trans-formation radicale, passant d’une position en marge de l’étude de la pensée,à sa position actuelle, de leader reconnu dans l’étude scientifique des pro-cessus mentaux. […] Il ne peut y avoir de question sur le fait qu’à ce jour lapsychanalyse n’est pas une science. Tout simplement, elle ne réunit pas lesprincipaux canons d’une telle activité. »24 24 Extrait de http://psydoc-fr.broca.inserm.fr/Recherche/Psychanalyse/default.html (Section B).
Science et pseudo-sciences, hors-série Psychanalyse, Décembre 2010

Source: http://www.psychiatrie-und-ethik.de/infc/fr/Chute%20de%20la%20Maison%20Freud.pdf

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